2022, « Annus horribilis » , cap sur 2023 !
2022, « ANNUS HORRIBILIS » , CAP SUR 2023 !
La hausse des taux aura été l’élément marquant de 2022. Elle marque un changement majeur dans l’évolution que nous connaissons depuis plus de 30 ans.
2022, année marquée par un retour brutal de l’inflation
2022, aura été le grand chamboule-tout de la politique monétaire. Les hausses de taux pratiquées par les banques centrales closent un cycle de politique monétaire accommodante qui a vu le jour en septembre 2007, avec les premières baisses de taux au début de la crise des « subprimes ».
À cette époque, les taux sur les marchés obligataires étaient supérieurs à 10 % et l’inflation plafonnait à 4 %. Tout au long de ces trois décennies, les taux se sont callés sur cette inflation contenue. Mais cela n’était pas suffisant pour résorber un niveau de chômage élevé. Il a donc fallu faire appel à une politique monétaire expansionniste et non conventionnelle pour soutenir l’activité et lutter contre les pressions déflationnistes. Cela nous a conduit à des taux monétaires négatifs à partir de 2014.
Le retour brutal de l’inflation a mis fin à ce cycle trentenaire. En un an, l’inflation aura atteint 10 % (contre 2 % précédemment). Le « quoiqu’il en coûte » mis en place par les gouvernements des économies développées et la difficulté à reconstruire les chaines d’approvisionnement rompues lors des confinements ont poussé les prix à la hausse. Puis le déclenchement de la guerre en Ukraine a continué de propulser les prix de l’énergie vers des niveaux records (notamment pour le gaz). Ces éléments ont mis les banques centrales au pied du mur en les contraignant à monter leur taux pour lutter contre l’inflation, ce qui a contribué à accentuer la hausse des taux obligataires.
L’impact sur les actifs financiers a été profond pour les actions (-7 % à -33 % selon les indices) mais surtout pour les obligations censées jouer un rôle d’amortisseur et qui terminent l’année en retrait de 17 %.
L’année 2023 s’ouvre sur un contexte particulier
D’un côté, la hausse des taux et la chute du cours des actions offrent des niveaux de rendement et de valorisations si ce n’est attractif, tout au moins raisonnable dans une perspective à moyen terme. Le rendement des obligations est compris entre 2,6 % pour les obligations d’État de la zone Euro et 7 % pour les obligations émises par les entreprises les plus risquées. Pour les actions, le niveau des cours rapportés aux résultats dégagés par les entreprises reste en dessous de la moyenne historique pour les marchés européens et émergents et au niveau de la moyenne pour les actions US. En dépit de la forte reprise des marchés sur le dernier trimestre, les prix sont sur des niveaux raisonnables.
D’un autre côté, les États-Unis comme l’Europe devraient subir a minima un ralentissement de l’activité économique sur 2023 avant de revenir vers une croissance modeste en 2024. Seule la Chine pourrait connaître une accélération de son activité. En effet, la hausse des prix pèse sur les dépenses des consommateurs et sur l’activité des entreprises les plus exposées aux coûts de l’énergie. De même, le niveau des taux contraint les acteurs les plus endettés et les investissements.
L’évolution des marchés actions en 2023 dépendra de l’ampleur du ralentissement. Un atterrissage en douceur, comme le suggèrent les récentes statistiques économiques, justifie l’épisode de hausse actuel. Inversement, une détérioration des indicateurs pèserait sur les cours de bourses, mais dans une moindre proportion que ce que nous avons connu en 2022.
En définitive, nous sommes revenus dans un monde normal de l’investissement avec des taux de rendement positifs et des fluctuations boursières intrinsèques aux aléas de la vie économique.
La réussite d’une entreprise repose nécessairement sur un ensemble de facteurs économiques et conjoncturels, qui ne suffisent pas à eux seuls à assurer le développement de la société. Le dénominateur commun à la croissance d’une entreprise est par essence l’Humain, et plus particulièrement les « hommes-clés » que l’on retrouve derrière chaque projet entrepreneurial.
Avec une dette publique dépassant 115 % du PIB et un déficit persistant de 5,4 %, la France traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le projet de loi de finances pour 2026, tel que présenté en Conseil des Ministres le 14 octobre 2025 envisage d’instaurer de nouvelles impositions et la suppression ou modification de certaines mesures fiscales.
En France, près de 37 000 transmissions ont été enregistrées en 2024 et la vague de départs à la retraite des dirigeants va se renforcer : sur la décennie à venir, environ 500 000 entreprises vont être transmises. La préparation de cette transmission est le gage de la pérennité de l’entreprise.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.