Capitaliser pour votre retraite avec le PER
La réforme des retraites en cours, qui doit permettre d’équilibrer (pendant quelques années au moins) nos régimes de retraite par répartition, ne suffira pas à elle seule à diminuer l’inquiétude française face au sujet de la retraite : plus de 60 % des Français se déclarent inquiets pour leur retraite, et 2/3 des 18-24 ans estiment qu’il faudra capitaliser pour sa retraite.
Rien d’étonnant donc, à ce que les Français, et particulièrement les jeunes, contribuent activement au développement du Plan d’Épargne Retraite (PER) depuis son lancement.
Une solution patrimoniale dédiée à la préparation de la retraite
Les chiffres du PER sont éloquents : 6 millions de Français ont souscrit un PER à la fin de l’année 2022. C’est le double des objectifs fixés par le gouvernement au moment de la réforme de l’épargne-retraite 3 ans plus tôt, et cela prouve l’intérêt que portent les Français à leur train de vie au moment de l’arrêt de leur activité professionnelle.
Le PER est la solution d’épargne dédiée à la préparation de la retraite en France. En faisant converger les anciens dispositifs vers le PER en 2020, l’État a apporté plus d’attractivité à l’épargne-retraite, rendant son fonctionnement plus simple et assez proche de celui de l’assurance-vie à bien des égards.
Le cadre fiscal du PER assurance s’appuie sur les mêmes fondements que l’assurance-vie, permettant en cas de décès de bénéficier d’abattements fiscaux spécifiques (en fonction de l’âge de décès du souscripteur).
Au moment du départ à la retraite, le PER offre désormais l’opportunité à son souscripteur de choisir entre le versement d’une rente, ou la perception d’un capital, unique ou fractionné, apportant ainsi plus de liberté dans la gestion des projets post-départ en retraite.
Une gestion financière adaptée
La gestion financière au sein du PER s’adapte également et rejoint les pratiques de l’assurance-vie : les meilleurs PER du marché permettent ainsi d’accéder à une grande variété de classes d’actifs, qu’il s’agisse de supports immobiliers : SCI, SCPI, OPCI, ou de produits financiers à fort potentiel de rendement : produits structurés, Private Equity.
Compte tenu de la hausse des taux qui se généralise et impacte la rentabilité des placements sans risque à la hausse, il faut également accorder de l’importance au rendement des fonds en euros disponibles au sein des contrats PER.
Les écarts de rendement d’une compagnie à une autre peuvent être significatifs, et il ne fait aucun doute qu’un bon fonds en euros constituera un socle solide pour bâtir son allocation dans les mois à venir.Au sein du PER Origineo, nous avons négocié avec l’assureur pour que le fonds en euros soit intégré dans la gestion pilotée du contrat, constituant ainsi la poche sécurisée de cette gestion pilotée.
La gestion pilotée est idéale pour les clients qui souhaitent confier la gestion de leur épargne à un professionnel et ne pas avoir à réaliser eux-mêmes les arbitrages sur leurs contrats, mais certains clients préfèreront garder la main sur leur allocation et accéder à d’autres véhicules d’investissement (Produits structurés, Private Equity).
Dans ce cas, la gestion multi-poches présente dans le contrat Origineo permet de déléguer la gestion d’une partie des fonds investis sur le contrat, et de conserver une poche « Opportunités » accessible en gestion libre pour réaliser des investissements dans des classes d’actifs diversifiées, et ainsi bénéficier de l’avantage des deux types de gestion à l’intérieur d’un même contrat.
La fulgurante ascension des valeurs technologiques liées à l'intelligence artificielle suscite des comparaisons inquiétantes avec la bulle internet de 2000. Le Nasdaq affiche une progression spectaculaire, portée par les géants de la tech dont les valorisations atteignent des sommets. Pourtant, malgré certaines similitudes, la situation actuelle présente des différences fondamentales qui invitent à la nuance plutôt qu'à la panique.
Pour de nombreux dirigeants et professions libérales, la question n’est plus seulement "comment se constituer une retraite complémentaire", mais comment le faire tout en optimisant la fiscalité de son revenu professionnel.
L’optimisation fiscale est une pratique légale qui consiste à utiliser des dispositifs légaux afin de réduire sa charge fiscale, ce sans contourner l’esprit des lois. Elle s’inscrit dans une stratégie patrimoniale globale et doit être distinguée de l’abus de droit, sanctionné par l’article L64 du Livre des procédures fiscales. L’abus de droit survient lorsque des opérations sont réalisées dans un but principalement fiscal, sans justification économique réelle. Cette frontière est essentielle : optimiser, oui, mais dans le respect non seulement des textes mais de l’esprit qui a présidé à leur rédaction.
Alors que les projets de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 sont toujours en cours d’examen au Parlement, il demeure d’affirmer avec certitude que ces lois seront promulguées avant la fin de l’année 2025.
Instauré par la loi de finances pour 2013, l’article 150-0 B ter du CGI encadre les opérations « d’apport-cession » . Au fil des années, ce mécanisme est devenu un outil important de la planification des dirigeants actionnaires. Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO 2024) relève qu’en 2021 près de 13 Md€ de nouvelles plus-values ont été placées en report d’imposition via ce régime.
Dans les stratégies traditionnelles visant à générer des revenus, on investit dans des actifs générateurs de revenus (dividendes, loyers, coupons) pour financer son train de vie. Le montant des actifs nécessaires pour générer les revenus attendus dépend du rendement de ces actifs. Les actifs potentiellement générateurs de croissance du patrimoine sans revenus sont exclus de cette assiette. Cette opposition est largement artificielle. Elle omet un principe fondamental : l’argent est fongible.
