Retraite : à quel pouvoir d’achat s’attendre dans les années à venir ?
Retraite : à quel pouvoir d’achat s’attendre dans les années à venir ?
Retraite : à quel pouvoir d’achat s’attendre dans les années à venir ?
Le niveau de vie des retraités va fortement baisser dans les prochaines décennies par rapport à celui de la population, d’après le Conseil d’orientation des retraites. D’où l’importance d’anticiper et de préparer un complément de revenu pour sa retraite.
Le niveau de vie relatif des retraités est condamné à s’éroder. Telle est l’une des conclusions du rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR) présenté le 13 juin 2024. Selon les projections de cet organisme consultatif rattaché à Matignon, le pouvoir d’achat des pensionnés ne va cesser de se réduire par rapport à l’ensemble de la population.
En effet, le niveau de vie moyen des retraités a fortement augmenté depuis les années 70, à la faveur de la généralisation des régimes complémentaires de retraite et à l’amélioration des droits. Les revenus moyens des retraités s’élèvent aujourd’hui à 2.188 euros mensuels (comprenant pensions, revenus du patrimoine et prestations sociales, déductions faites des impôts et des prélèvement sociaux). Ce montant représente près de 99% (98,7% exactement) du niveau de vie moyen des Français, qui s’élève à 2.228 euros mensuel en 2021 (comprenant revenus d’activité, revenus du patrimoine et déductions faites des impôts et des prélèvements sociaux).
Mais cette embellie va prendre fin : le niveau de vie moyen des retraités va tomber à 83% en 2070, d’après le COR. En d’autres termes, les ressources des seniors vont être, en moyenne, 17% inférieures à celles de la population.
Les retraites augmentent moins que les salaires
Les retraites augmentent moins que les salaires
Normal : toujours d’après le Conseil, la pension moyenne de vieillesse nette de contributions et cotisations sociales (CSG, CRDS, CASA, cotisation d’assurance maladie) devrait passer de 1.558 à 1.975 euros constants (corrigés de l’inflation) en 2070, tandis que le revenu d’activité moyen net de prélèvements sociaux devrait, dans le même temps, grimper de 2.439 à 3.702 euros constants.
En l’espace de 46 ans, la retraite moyenne va augmenter de 415 euros constants, contre 1.263 euros constants pour le revenu professionnel. Du simple au triple !
Cet écart résulte du mode de revalorisation de ces deux ressources : les retraites sont indexées chaque année sur l’inflation depuis la réforme Balladur de 1993, tandis que les rémunérations augmentent en fonction des négociations salariales. Or, les salaires progressent généralement plus vite que la hausse des prix à la consommation.
Plusieurs solutions pour constituer un complément de revenu
Sans compter que, pour générer des économies, les gouvernements n’ont pas hésité, dans le passé, à sous-revaloriser les retraites par rapport à l’inflation (désindexation), voire à les geler (revalorisation nulle). Autant de manques à gagner qui ne sont jamais rattrapés et qui s’accumulent dans le temps. D’où le décrochage des retraites comparées aux salaires. Les projections du COR montrent à quel point il est essentiel de préparer votre après-vie professionnelle. L’objectif est d’investir suffisamment tôt pour vous constituer un revenu de complément conséquent à la retraite.
Cela peut passer par l’immobilier locatif qui permet de percevoir des loyers, une assurance-vie qui permet de programmer des retraits (appelés « rachats » ) réguliers à compter du départ à la retraite ou encore du plan d’épargne retraite (PER) qui peut être liquidé en capital, en rentes viagères ou, à la fois, en capital et en rentes.
Le mieux est de se rapprocher d’un professionnel, pour sélectionner la ou les meilleures solutions selon vos besoins, vos projets, votre situation personnelle, votre capacité d’épargne, votre horizon de placement et votre appétence au risque.
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