Diversification : quelles sont les possibilités d’investissements dans un portefeuille ?
Fonds en euros, actions, obligations, immobilier… Chaque classe d’actif joue un rôle unique dans la construction d’une allocation qui puisse répondre aux attentes de chaque investisseur, tant en termes de risques que de rendement.
Pour composer un portefeuille diversifié, il est nécessaire d’avoir du choix. Quelle est l’étendue des offres financières accessibles aux investisseurs ?
Il y a encore quelques années, pour construire un patrimoine les options étaient peu nombreuses. Les épargnants disposaient principalement d’obligations, d’actions et d’un peu de monétaire. Aujourd’hui, l’étendue des solutions financières s’est considérablement enrichie, les investisseurs disposent désormais de 7 à 8 classes d’actifs, qui ont des comportements différents. L’intérêt est de pouvoir se constituer un portefeuille diversifié pour profiter de la création de valeur issue de différents cycles économiques.
Une offre qui s’adapte à tous les profils
Une offre qui s’adapte à tous les profils
Ainsi, les investisseurs ont accès au sein de leur contrat d’assurance-vie par exemple, aux classiques marchés d’actions et d’obligations, mais aussi aux produits structurés, à l’immobilier avec par exemple la pierre papier, au Private Equity mais aussi à la dette privée. L’étendue de l’offre permet de s’ajuster parfaitement à tous les profils d’épargnants.
Aussi, même le plus prudent des investisseurs doit profiter de l’étendue de cette offre, y compris des marchés actions. Ces derniers ne doivent pas être réservés aux seuls profils dynamiques. Tout est une question de pondération. Aussi, mettre un peu d’actions dans un portefeuille lorsque l’horizon de temps long, est une bonne source de diversification. Le risque est lissé dans le temps et cela permet de capter de la performance.
Tenir compte des temporalités
Il est en effet essentiel de tenir compte de la temporalité pour mener à bien la diversification d’un portefeuille. Pour définir le profil d’investisseur, plusieurs critères sont pris en compte, comme les objectifs personnels, la sensibilité au risque et l’horizon de placement. Or ces deux derniers paramètres sont intimement liés et il faut savoir les utiliser à bon escient. Un même investisseur peut avoir plusieurs temporalités, comme une de court terme, une de moyen terme et une de long terme. L’allocation doit en tenir compte. Par exemple, pour l’épargne de court terme, qui peut être assimilée à une poche de trésorerie, il faut privilégier la sécurité et la liquidité. Mais pour l’épargne de long terme, comme la retraite, la diversification peut être plus riche et se tourner, dans une certaine mesure, vers les marchés actions.
Toutefois, un portefeuille avec de nombreuses lignes n’est pas forcément l’illustration d’une diversification réussie. Il faut tenir compte de la conjoncture : comme celle-ci évolue en permanence, il faut alors pondérer certains éléments en conséquence. Attention toutefois à ne pas surréagir aux résultats d’une classe d’actifs, si la bourse ou les obligations surperforment à un moment, il ne faut pas leur accorder une trop forte pondération dans l’allocation.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.
Bien que le mandat de protection future et le mandat à effet posthume aient été introduits il y a plus de quinze ans dans le Code civil français, ces dispositifs continuent d’évoluer. Ainsi, le décret n°2024-1032 a récemment instauré le registre des mandats de protection future, comme le prévoyait déjà la loi de 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.
En France, la gestion des produits financiers pour un majeur protégé est encadrée par la loi. L’objectif est de garantir la protection des intérêts de la personne vulnérable tout en assurant une administration adaptée de son patrimoine.
Dans un environnement marqué par l’inflation, la volatilité des marchés financiers et l’évolution constante de la fiscalité, les stratégies d’investissement doivent répondre à une double exigence : préserver le capital déjà constitué et assurer des revenus stables et durables. La clé réside dans une stratégie équilibrée, qui s’appuie sur toutes les classes d’actifs disponibles. Cette diversification n’est pas seulement une opportunité, c’est aussi une obligation pour sécuriser son avenir financier.
À l’heure où les ETF séduisent de plus en plus d’investisseurs, la question mérite d’être posée. Entre promesse de performance, coûts réduits et vrais enjeux de diversification, faisons le point sur deux approches qui façonnent le paysage financier d’aujourd’hui.