Ardemment souhaitée par les investisseurs (et les consommateurs…), la trajectoire de désinflation se confirme un peu plus outre-Atlantique.
Le rapport CPI*, indicateur le plus attendu cette semaine dans les salles de marché, est en effet venu confirmer que cette désinflation s’installait… mais que sa trajectoire restait tout de même capricieuse.
Si la tendance baissière amorcée l’été dernier se poursuit bel et bien, le niveau absolu reste élevé… pour ne pas dire excessif. De plus, le rebond en glissement mensuel à +0,4%, en raison notamment de l’énergie, incite lui aussi à la prudence.
Il y a quelques semaines de cela, la composante logement de l’inflation américaine monopolisait en grande partie les inquiétudes (avec l’inflation salariale). Première bonne nouvelle : les loyers des logements avancent dans le bon sens. Toujours en hausse (+0,6% sur un mois), mais dans des standards bien plus acceptables.
La mauvaise nouvelle du rapport concerne les biens de base, qui ont augmenté de +0,3%, le gain mensuel le plus rapide depuis août dernier. Les prix des voitures d’occasion sont notamment à l’origine de cette hausse, eux qui ont augmenté de +4,4%. Un rebond supérieur aux attentes des analystes…
Selon Bloomberg, cette tendance pourrait perdurer dans un contexte de demande accrue et de faibles niveaux de stocks. Les banquiers centraux entrevoient bien le bout du tunnel, mais devront tout de même éviter quelques obstacles pour y parvenir…
Les membres du FOMC, qui ont été cloués au pilori dans le passé en qualifiant prématurément l’inflation de « transitoire », se garderont bien de réagir de manière marquée à la dernière donnée CPI…
Il n’en reste pas moins vrai que la donnée CPI d’avril publiée mercredi après-midi a envoyé dans l’ensemble des signaux plutôt rassurants concernant la transmission du resserrement monétaire à l’économie réelle, avec la stabilisation de l’inflation évoquée ci-dessus (+5,0% en glissement annuel).
Comme le souligne Bloomberg Economics, ces données plaident toutefois davantage pour une fin de la hausse des taux qu’une baisse prochaine (fin d’année). Pourtant, ce dernier scénario semble remporter de plus en plus les faveurs des investisseurs. Pourquoi ?
La Réserve fédérale pourrait désormais mettre davantage l’accent sur les indicateurs de crédit. Bien que le rapport d’avril CPI n’incite pas à festoyer sur la tombe de l’inflation, il ne poussera probablement pas non plus les responsables de la Fed à opérer une nouvelle hausse des taux en juin. Surtout, le retour du stress bancaire s’apparente à un deuxième tour de vis monétaire tant il incite les acteurs du secteur à durcir par prudence un peu plus les conditions de financement.
Les membres de la Banque centrale s’attendent à ce que l’impact désinflationniste complet du resserrement des conditions de crédit ne se soit pas encore manifesté… Bientôt le pivot ?
Les actionnaires des grandes entreprises cotées françaises ont perçu l’année dernière 57 milliards d’euros de dividendes selon les Echos, soit un record historique… auxquels s’ajoutent 24 milliards d’euros de rachats d’actions.
Une générosité inédite qui doit bien sûr beaucoup aux superprofits de Total Energies, mais aussi au retour en force des banques et assureurs qui ont longtemps suspendu, de gré ou de force, le versement de dividendes lors de leur traversée du désert de la dernière décennie.
Le cumul de ces dividendes et rachats d’actions effectifs représente tout de même près de 5% de la capitalisation actuelle de l’indice parisien à ce jour, et un taux de distribution de plus de 50% des profits de 2021.
Cette dynamique devrait se poursuivre en 2022 avec des profits records au S1 2022 de plus de 75 milliards d’euros. Un véritable facteur de soutien supplémentaire à l’orientation des indices ! La mécanique est similaire aux Etats-Unis avec une préférence (fiscale) pour les rachats d’actions, qui, rappelons-le, impactent positivement les ratios de valorisation !
Lors de la dernière décennie, les indices US avaient déjà largement bénéficié de ces programmes. A suivre…
Source : WiseAM, société de gestion du groupe Crystal
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Achevé de rédiger par Guillaume Brusson le 11/05/2023
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Plus de de 40% des ménages français détiennent un contrat d’assurance-vie dont le principe repose sur la capitalisation des produits générés par les actifs logés au sein de ce véhicule. Les gains constatés au fil du temps étant automatiquement réinvestis dans le contrat, le capital de base augmente du fait de sa valorisation et de celle des intérêts acquis, à leurs tours productifs d’intérêts.
Véhicule d’investissement privilégié de nos compatriotes pour sa souplesse de fonctionnement et de transmission patrimoniale, l’assurance-vie repose sur le principe juridique de la stipulation pour autrui codifié à l’article 1205 du Code Civil.
Lors du dénouement du contrat d’assurance-vie à raison du décès du souscripteur assuré, les capitaux versés au profit des bénéficiaires désignés échappent à la masse successorale, ce qui permet d’éviter l’application des droits de succession, à l’exception des primes versées après 70 ans, qui sont soumises à un régime fiscal distinct.
Tout d’abord, il est important de rappeler la pertinence de l’utilisation de la dette privée en termes de complémentarité avec la poche désormais plus connue des investisseurs privés qu’est le Private Equity. Pour autant, derrière la simple terminologie de « dette privée » se cache un grand nombre de types de dettes aux profils, rendement et risques différents (Senior Loans de 1er rang en direct lending, parrallel lending, dette unitranche, dette mezzanine, avec ou sans sponsor ie fonds de Private Equity etc etc …).
La motion de censure déposée par le parti NFP a été votée à la majorité absolue de l’Assemblée Nationale (> 289 députés) ce mercredi 4 décembre.
L'inflation en Europe étant revenue à des niveaux acceptables, 1,8 % en rythme annuel en septembre 2024, et devant faire face à une croissance faible, la Banque Centrale Européenne a initié un mouvement de baisse des taux d'intérêt à court terme, ces derniers passant de 4 % il y a 1 an à 2,5 % aujourd'hui, et qui va certainement se poursuivre en 2025. Cette réduction des taux courts impactera possiblement les taux fixes proposés pour les crédits par les établissements bancaires.