Assurance-vie : Quelle allocation en fonction de votre profil de risque ? Prudent, équilibré, dynamique et offensif…

Contenu mis à jour le 19 janvier 2024
Contenu mis à jour le 19 janvier 2024

Lors de l’ouverture d’une assurance-vie, les sujets de l’allocation d’actifs et de profil de risque sont fréquemment abordés. Mais que recouvrent exactement ces termes ? Comment le profil de risque va-t-il influencer l’allocation ? Et quelle allocation choisir en fonction du profil risque ?

Qu’est-ce que le profil de risque ?

De manière générale, le profil de risque va dépendre de l’âge, de la situation financière, des connaissances et des expériences des produits financiers et de la réaction face à une perte d’argent. En fonction du profil, l’allocation sera différente.

Pour déterminer le profil de risque, il faut donc répondre à ces questions :

  • Quel est mon horizon de placement ?
  • Quel risque suis-je prêt à prendre ?
  • Quelles sont mes connaissances financières ?

À savoir : les fonds sont exposés à un risque de perte en capital lié à la prise de certains risques sur les actions, les obligations et les taux. Pour plus d'informations sur les risques, il faut se référer à la documentation commerciale et réglementaire en vigueur des fonds concernés.

Quelle allocation choisir pour son assurance-vie ?

Quelle allocation choisir pour son assurance-vie ?

La diversification est un élément clé dans l’allocation d’actifs de son contrat d’assurance-vie et les possibilités sont très nombreuses et adaptables aux enjeux de l’investisseur.

La première étape est de définir le profil d’investisseur. On distingue en général 4 grandes familles : les prudents, les équilibrés, les dynamiques et les offensifs. À chacun de ces profils correspond un niveau de risque. Dans une allocation, la sélection de fonds doit se faire notamment par l’étude de son profil rendement/risque, et non par la simple analyse des performances passées.

  • Le profil prudent a un niveau de risque compris entre 1 et 3.
  • Le profil équilibré a un niveau de risque compris entre 4 et 5.
  • Enfin, les profils dynamiques et offensifs ont un niveau de risque compris entre 5 et 7.

Pour simplifier la comparaison des fonds, il existe une échelle de risque sur 7 niveaux. Le niveau 1 correspondant au risque et au potentiel de rendement les plus faibles, le niveau 7 aux plus élevés.

Enfin, il est important de connaître et de comprendre dans quel support on est investi. Ce critère de connaissance et d’expérience pourra également être considéré afin de s’assurer que le souscripteur est en capacité de comprendre les caractéristiques et les risques de l’unité de compte choisie.

Quelle sera la durée de placement ?

La durée de placement d’un épargnant est fonction de ses besoins et objectifs patrimoniaux, comme préparer sa retraite ou encore investir dans un projet immobilier. Cette durée, plus ou moins longue, va permettre de créer une allocation, en utilisant les différents supports, l’objectif de l’allocation étant d’avoir un niveau de risque correspondant au profil de l’investisseur, c’est-à-dire en cohérence avec le risque que l’on est prêt à prendre.

L'évolution de l'allocation de son assurance-vie dans le temps

L'évolution de l'allocation de son assurance-vie dans le temps

Chaque investisseur recherche une performance pour son placement, mais son allocation doit respecter la tolérance au risque qui lui est propre. L’univers d’investissement désormais disponible dans les contrats d’assurance-vie lui permet de fabriquer son portefeuille par le biais d’une diversification, laquelle pourra évoluer dans le temps. En effet, que ce soit du fait des évolutions personnelles ou des performances constatées sur les marchés, l’investisseur pourra faire évoluer son allocation à tout moment, grâce aux arbitrages.

Devant cette complexité tant dans la construction de son allocation que son suivi dans le temps, et afin que celle-ci soit source de création de valeur dans le temps, l’investisseur peut se faire accompagner dans sa gestion. 

Partager cette publication
Nous Contacter
Découvrir également
 
La souscription d’un contrat d’assurance-vie peut se faire conjointement par un couple marié, selon leur régime matrimonial : c’est le principe de co-souscription.
Un enfant mineur est, par principe, considéré au sens de la loi (article 388-1-1 du code civil) comme incapable. Pour souscrire un contrat d’assurance-vie la capacité est un élément obligatoire. Toutefois, et sous certaines conditions, la souscription d’un contrat d’assurance-vie pour un mineur peut être possible.
Le démembrement de la clause bénéficiaire dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie peut permettre de protéger l’usufruitier tout en organisant la transmission au nu-propriétaire.
Introduits par la loi PACTE n°2019-486 du 22 mai 2019 afin d’uniformiser les produits retraite, les nouveaux plans d’épargne retraite (PER) permettent aux personnes physiques de se constituer des droits à retraite supplémentaire sous forme de rente ou de versement en capital.
Créé en 1992, le PEA (plan d’épargne en actions) est une enveloppe fiscale, composée d’un compte d’instruments financiers auquel on associe un compte en espèces ou un contrat de capitalisation en unités de compte, ouvrant droit à des avantages fiscaux important.
Un nouveau PEA destiné à financer les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) a été créé par les articles L. 221-32-1 à L 221-32-3 nouveaux du Code monétaire et financier : il s’agit du  « PEA PME-ETI » .
L’assurance-vie est un contrat aux termes duquel l’assureur s’oblige envers le souscripteur, moyennant une ou plusieurs prime(s), à verser au souscripteur lui-même en cas de vie, ou à un tiers désigné dans le contrat (le bénéficiaire) en cas de décès de l’assuré, un capital ou une rente.
Les sommes versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable (c’est-à-dire des salaires, revenus fonciers, ou dividendes en cas d’option pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu) dans une certaine limite. Le gain fiscal est proportionnel au taux d’imposition.
Ouvert auprès d’un établissement bancaire, le compte-titres est une enveloppe d’investissement permettant d’investir sur des valeurs mobilières. La performance de ce véhicule dépend donc des fonds qui sont logés en son sein.
Le contrat de capitalisation est un placement à long terme, conclu entre un souscripteur et un assureur qui prévoit, en contrepartie du paiement d’une cotisation, le versement, à l’échéance du terme, d’un capital constitué du montant des primes et des intérêts capitalisés.
Le contrat d'assurance-vie avec option "épargne handicap" est un contrat d'assurance dédié aux personnes en situation de handicap, d'une durée minimum de 6 ans.
Un produit structuré est un contrat qui lie un investisseur et une banque d’investissement. Ce contrat détermine un rendement prédéfini contre acceptation d’un risque connu. L’ensemble des paramètres de la structure sont donc déterminés à l’avance.
La diversification est essentielle pour réduire les risques sans exclure la performance. Pour optimiser la diversification de ses investissements, il est nécessaire d’établir une sélection rigoureuse de placements financiers, avec des caractéristiques différentes qui apporteront chacune leur contribution à la réalisation des objectifs et qui auront un comportement différent selon les périodes.
Le profil d’investisseur est une indication essentielle dans la mise en place d’une stratégie d’investissement . Établi à la suite d’un questionnaire, le profil investisseur prend en compte les critères suivants [...]
Les unités de compte (UC) sont des supports d’investissement constitués de parts de valeurs mobilières et immobilières. Cela peut être aussi bien des actions que des obligations, des parts de fonds communs de placement, des parts de private equity, ou bien des parts dans des SCI ou SCPI.
Pour loger des actions, il est possible d’ouvrir soit un compte-titres, soit un Plan d’Épargne en Actions (PEA classique ou PEA PME-ETI). Le compte-titres offre plus de souplesse, tandis que le PEA présente un avantage fiscal. Ces deux supports sont surtout complémentaires pour optimiser la gestion d’un portefeuille de titres.
Mélangeant les caractéristiques de l’obligation et du fonds obligataire, le fonds obligataire daté est un Fonds Commun de Placement (FCP) qui propose aux investisseurs de placer, sur une durée déterminée à l’avance, leur capital sur un panier d’obligations, afin de chercher de meilleurs rendements sur le marché obligataire tout en limitant leur risque.
La souscription d’un contrat d’assurance-vie est envisageable à tout âge : que ce soit à 20 ans, 30 ans, 40 ans ou 50 ans, ce produit est un placement aux nombreux avantages. Toutefois, l’âge auquel est souscrit le contrat d’assurance-vie et le début des versements n’est pas sans impact notamment sur la fiscalité des plus-values, il conditionne également l’horizon d’investissement et la sélection des classes d’actifs à intégrer au sein du contrat d’assurance-vie.
Au sein d’un contrat d’assurance-vie, il existe deux possibilités pour entrer progressivement sur les marchés. L’investissement progressif et les versements libres programmés peuvent être mis en place à tout moment dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, soit lors de la souscription, soit en cours de vie du contrat.
Les produits structurés offrent un rendement lié à la performance d’un actif sous-jacent tout en assurant une protection partielle ou totale du capital à l’échéance. Pour bien comprendre leur mode de fonctionnement, il convient d’en distinguer trois types.
Solution complexe mais en fort développement, les produits structurés peuvent revêtir différentes formes. Si tous les produits ont l’obligation de transparence et s’inscrivent dans un environnement particulièrement réglementé, leur construction dépendra des conditions de marché et des attentes des clients.
Les produits structurés sont des montages financiers alternatifs aux placements dynamiques de type  « actions »  ou  « obligations » . Conçus dans un cadre très réglementé, ils sont constitués d’un élément obligataire assurant une protection du capital ou non, et d’un élément optionnel visant à bénéficier de la performance du sous-jacent.
Parmi le très large éventail de produits de placement offerts aux épargnants, les fonds constituent des supports incontournables pour viser un rendement significatif à long terme. Ces supports d’investissement offrent une grande diversité : investis en direct sur les marchés ou dans d’autres fonds, ils sont, au choix, thématisés monétaire, actions, obligations, concentrés ou non sur une zone géographique ou un secteur d’activité. D’autres sont dits "diversifiés", c’est-à-dire qu’ils recherchent la performance sur l’ensemble des classes d’actifs.
Une obligation est une valeur mobilière représentant une part de dettes d’un État, d’une collectivité locale ou d’une entreprise. En plus du capital qui sera restitué à échéance fixe (en général, entre 5 à 30 ans), le débiteur s’engage à rémunérer le créancier périodiquement (tous les ans, ou tous les trimestres notamment) selon un taux d’intérêt fixe ou variable.
Les marchés financiers sont des lieux où les investisseurs négocient des titres à l’achat ou à la vente. Selon l’Autorité des marchés financiers (AMF), les marchés financiers sont divisés en cinq compartiments : le marché action où les entreprises lèvent des capitaux via un appel public à l’épargne pour financer leur croissance, le marché obligataire, le marché monétaire, le marché des produits dérivés et le marché des devises.
Grâce aux stock-options, les salariés d’une entreprise peuvent souscrire à des actions de leur société à un prix réduit par rapport au prix du marché. Attention néanmoins, l’imposition des stock-options a considérablement changé au cours de ces dernières années.
Différents modes de détention permettent d’accéder au Private Equity, chacun présentant des caractéristiques spécifiques en termes de fiscalité, de liquidité et de niveau de risque. Voici les principales solutions disponibles, notamment les fonds de placement collectif et l’assurance-vie.
Le Private Equity, ou capital-investissement, séduit de plus en plus la clientèle privée. Cette classe d’actifs constitue en effet une solution de diversification patrimoniale au couple risque-rendement intéressant.
La loi Pacte, en élargissant le spectre des supports éligibles en assurance vie, a favorisé la démocratisation du Private Equity. Mais attention à ne pas confondre la liquidité de l’enveloppe assurance vie avec celle des unités de compte en Private Equity. Il existe de nombreux supports disponibles, sous des formes juridiques variées et avec des fenêtres de liquidité différentes.
Il est devenu essentiel de renforcer les capitaux propres pour répondre aux exigences de financement de nos petites et moyennes entreprises (PME), garantissant ainsi leur développement et leur pérennité. L’opportunité d’affecter son épargne au financement de l’économie réelle se concrétise soit directement, soit par le biais de différents véhicules d’investissement [...]
Les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) et FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) ont pour objectif de financer la croissance et le développement d’entreprises françaises et/ou européennes non cotées en Bourse.
Sous-catégorie du non coté, le capital-investissement immobilier regroupe un ensemble de stratégies visant à optimiser la valeur des actifs immobiliers tout en générant un rendement attractif pour les investisseurs. De l'acquisition d'immeubles à rénover à la promotion de nouveaux projets, en passant par la gestion opportuniste de portefeuilles de biens, chaque approche répond à des objectifs spécifiques.
Le terme non coté regroupe de nombreuses classes d’actifs qui ont pour point commun d’être décorrélées des marchés boursiers. Elles sont ainsi moins exposées aux fluctuations propres à la bourse : leur valorisation ne dépend pas de l’offre et de la demande, ni de la publication des résultats trimestriels.
En finance, la dette privée désigne un outil particulier de financement des entreprises. Au lieu de contracter un prêt auprès d’une banque ou d’émettre des obligations sur les marchés financiers, certaines sociétés préfèrent emprunter directement auprès d’investisseurs institutionnels (assureurs, fonds de pension...) et/ou d’investisseurs privés.
Dans le cadre de la gestion de leur trésorerie, les entreprises peuvent souscrire des contrats de capitalisation. Les personnes morales peuvent y souscrire, qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’Impôt sur les sociétés (IS), mais pour ces dernières des conditions sont à respecter. La fiscalité varie en fonction de l’option fiscale de l’entreprise.
Le contrat de capitalisation est une solution d’épargne à moyen terme qui permet de constituer un capital à une échéance déterminée lors de la souscription. Lorsque le souscripteur est une personne morale, le contrat de capitalisation présente de nombreux avantages.
Le nouveau plan d’épargne retraite (PER) créé par la loi Pacte harmonise et assouplit les conditions de déblocage afin de s’adapter aux besoins des détenteurs. Désormais, six cas de déblocage anticipé sont prévus par la loi Pacte, conformément à l’article L. 224-4 du Code monétaire et financier. Les motifs de déblocages anticipés permettent aux bénéficiaires des plans de récupérer leur épargne en capital sans perdre les avantages fiscaux et sociaux.
Le plan épargne retraite est un outil d'épargne destiné à permettre à son détenteur de se constituer un capital en vue de sa retraite.
Pour préparer au mieux sa retraite, le mot d’ordre est l’anticipation, néanmoins il n’est jamais trop tard. Même à 60 ans, il peut être intéressant d’investir dans un Plan d’Épargne Retraite (PER).
L’un des points forts du Plan d’Épargne Retraite est la fiscalité. Les versements volontaires sont, dans la limite de certains plafonds, déduits de l’assiette de l’impôt sur le revenu. Voici trois points clés à connaître pour en profiter au maximum.
En matière de gestion, le Plan d'Épargne Retraite (PER) offre une grande flexibilité. Il est ainsi possible de choisir entre des fonds en euros, pour lesquels le capital investi est sécurisé, et des unités de compte, pour lesquelles le capital investi n’est pas garanti mais qui offrent des rendements potentiels plus importants. En fonction du profil d’investisseur et des objectifs patrimoniaux, une allocation personnalisée peut être réalisée.
Il est possible de déduire du revenu imposable les versements volontaires réalisés sur un plan d’épargne retraite. Une déduction fiscale particulièrement intéressante à optimiser.
L’assurance-vie offre une fiscalité réduite sur la transmission d’un patrimoine financier lors d’un décès. Ainsi, sauf exceptions, le montant du contrat ne rentre pas dans l’actif successoral. Pour éviter les dérives, le législateur a néanmoins limité les exonérations. Pour cela, il a instauré un système prenant en compte l’âge au moment des primes versées et la date de souscription du contrat. L’âge pivot fixé par l’État est de 70 ans.
En cas de besoin temporaire de liquidités, le souscripteur d’un contrat d’assurance-vie, d’un contrat de capitalisation ou d’un PEA de capitalisation, peut demander à la compagnie d’assurance de lui avancer le montant nécessaire. L’avance est donc un prêt consenti par un assureur à un souscripteur en fonction de ses avoirs sur son contrat. Comme un prêt, l’avance devra faire l’objet d’un remboursement par le souscripteur à la compagnie d’assurance.
En matière d’investissement, la diversification est une notion clé et consiste à répartir son investissement sur différentes classes d’actifs. Dans un contrat d’assurance-vie, cela peut être mis en place via la sélection des supports d’investissements, grâce aux choix des unités de compte et/ou les différents modes de gestion. Cette allocation nécessite que les supports choisis correspondent notamment au profil de risque de l’investisseur et à son horizon d’investissement.
Le contrat d’assurance-vie est une solution d’épargne permettant d’organiser et d’optimiser la gestion de son patrimoine sur le long terme. Sa souplesse d’utilisation et la relative liquidité des capitaux en font un outil privilégié de gestion de patrimoine.
Après 8 ans de détention, la fiscalité d’un contrat d’assurance-vie devient plus intéressante. Pour autant, il convient de respecter certaines règles pour en profiter au mieux.
L'âge ne constitue pas une barrière pour souscrire un contrat d'assurance-vie et faire fructifier un capital. Cependant, avoir plus de 70 ans a des implications sur la fiscalité lors de la succession.