Cet adage populaire suggère qu'une gestion saine de ses finances personnelles permet davantage de liberté et de stabilité financière. Mais cet adage, pourrait-il s'appliquer à la gestion des finances publiques ?
Il suffit de comparer les taux d'endettement et les taux d'intérêts au sein des pays de la zone Euro pour comprendre que l'orthodoxie financière conduit à diminuer les coûts de financement de la dette publique.
Avec une dette publique qui s'élève à 144 % du PIB, les taux 10 ans italiens se situent à 3,80 %, lorsque l'Allemagne dont la dette publique est limitée à 66 % du PIB peut financer sa dette à 2,45 %. La France occupe, quant à elle, une situation intermédiaire, avec une dette publique à hauteur de 110 % du PIB et un taux 10 ans à 2,95 %.
Cet écart serait sans doute plus important si les mécanismes d'intervention ("Transmission Protection Instrument") dont dispose la Banque centrale européenne, n'avaient pas été mis en place en 2022.
Les dettes publiques ont été accumulées au fil du temps pour soutenir l'activité économique face aux différents chocs intervenus. En 1970, les dettes publiques représentaient 36 % du PIB des économies développées[1]. Elles ont connu une ascension vertigineuse en réaction au premier confinement de 2020, pour atteindre aujourd'hui 123 % du PIB. Quatre ans après, les déficits restent très élevés (6 % du PIB) et ne permettent pas de stabiliser le ratio dette sur PIB qui devrait atteindre 129 % du PIB des économies avancées en 2028.
L'ensemble des économies développées aborde donc la hausse des taux d'intérêt initiée par les banques centrales avec des montants de dette à refinancer inédits. La charge de la dette va grever les finances publiques et contraindre les États les plus dispendieux à davantage d'orthodoxie.
Ce faisant, l'effort d'épargne qui pourrait être demandé aux acteurs publics sera autant de ressources en moins pour soutenir l'économie. Il faudra donc que d'autres acteurs (les ménages, les entreprises ou les pays disposant d'excédents courants) puisent dans leur épargne, pour que la rigueur des premiers ne conduise pas à un ralentissement économique.
Ce rééquilibrage des dettes devrait entraîner avec lui une diminution du patrimoine des investisseurs. En effet, les dettes des uns ont pour contrepartie le patrimoine des autres. Le vieillissement de la population induira, sans doute, un transfert intergénérationnel pour financer le train de vie des plus âgés.
Ajoutons que le niveau absolu des dettes importe peu, mais qu’il convient de considérer le ratio dette rapporté au PIB. Une sortie par le haut consiste à obtenir une croissance nominale suffisamment élevée pour permettre une décrue de ce ratio. Selon les perspectives du FMI, l’inflation et la croissance en volumes des économies avancées (environ 2 % chacun) devraient permettre une croissance nominale autour de 4 % supérieurs au taux d’intérêts apparents actuellement en vigueur sur les dettes publiques. Un retour des déficits publics sur des niveaux pré-Covid (autour de 3 %) devrait permettre de stabiliser ces ratios.
[1] Source FMI
C’est évidemment une boutade, mais elle illustre un phénomène bien réel. Les applications boursières sur votre smartphone, en vous incitant à regarder en continu l’évolution des marchés boursiers, pourraient nuire à la qualité de vos décisions d'investissement, selon Shlomo Benartzi. La raison principale réside dans notre tendance à prendre des décisions basées sur les pertes à court terme de notre portefeuille, négligeant ainsi notre stratégie d'investissement à long terme.
Cette citation de T. Harv Eker, entrepreneur et conférencier nord-américain, spécialisé dans la motivation et la richesse financière, souligne une vérité fondamentale de l’investissement immobilier : la patience et la vision à long terme sont les clés du succès. L'idée est qu'il ne faut pas attendre le moment parfait pour investir, mais plutôt investir et laisser le temps travailler en votre faveur.
Pour reformuler la démonstration de Louis de Funès, le « zéro risque » n’existe pas. Pourtant, il est communément admis qu’en matière d’investissement, le monétaire (ou fonds en Euro) est un actif sans risque, et à l’inverse, les actions l’archétype d’un actif risqué. Mais, cette perception est-elle toujours valable dans une perspective de long terme ?
Cette citation est attribuée à Larry Ellison, cofondateur d'Oracle Corporation, une des plus grandes entreprises de logiciels au monde, également connu pour son engagement dans la Coupe de l'America, prestigieuse compétition de voile internationale. Si l’avenir se pense dans le présent, il se construit par les choix opérés, naturellement imaginés et pensés antérieurement. Ces choix visent la poursuite d’objectifs qui, considérés comme déjà atteints, permettent au futur de devenir une réalité actuelle.
Le pic d'inflation qu'a connu l'Europe à partir de 2022 et la brutale hausse des taux qui en a découlé a rappelé avec acuité la nécessité de respecter quelques règles fondamentales lors de la construction de son patrimoine.
Lorsque l’on parle d’assurance-vie et de transmission de patrimoine, certaines règles méritent d’être rappelées. Nous avons tendance à penser que souscrire ou abonder sur un contrat d’assurance-vie est plus favorable avant son 70ᵉ anniversaire. Cependant, nous devons reconnaitre que dans le cadre de l’assurance-vie, « l’âge n’est qu’un nombre », et que certains avantages substantiels sont également permis sur les versements au-delà dès 70 ans.