Publié le 16 janvier 2024

Le Figaro - « La concurrence est forte pour de bons rendements » : l’assurance-vie de nouveau alléchante

Article Le Figaro
Par Danièle Guinot ; Jorge Carasso
Source, Le Figaro

ANALYSE - Face à la concurrence des comptes à terme et du livret A, les assureurs redoublent d’efforts. Les fonds en euros connaissent des hausses de taux historiques.

Les épargnants peuvent se frotter les mains. Le fonds en euros de leur contrat d’assurance-vie retrouve des couleurs. Les premières annonces de taux pour 2023 tournent autour 3 % pour un grand nombre d’acteurs : Garance à 3,50 %, La France mutualiste à 3,70 %, la MACSF et Generali à 3,10 %, GMF Vie à 2,80 %, Milleis Vie à 2,75 %…

En 2020 et 2021, ce placement phare de l’épargne, garanti en capital, rapportait un maigre 1 %. Cette époque semble désormais révolue. [...]

« Attirer davantage d'épargne »

[...] La période de transition entre des taux très bas et des taux élevés est délicate à gérer pour le secteur une partie des portefeuilles obligataires sont depuis deux ans en moins-values latentes (le cours des obligations déjà émises diminue lorsque les taux remontent). Mais le pire est peut-être passé, car les taux d'intérêt à long terme ne grimpent plus ; ils ont même tendance à baisser.

« Tant que les taux d'intérêt restent aux niveaux actuels, les assureurs n'auront pas de problèmes majeurs, assure Guillaume Leroy, actuaire associé chez Prim'act. Pour sortir de cette phase difficile et face à la concurrence de produits d'épargne de court terme, ils cherchent aujourd'hui à attirer davantage d'épargne qu'ils pourront investir sur des obligations mieux rémunérées.»

Cette stratégie doit leur permettre d'améliorer progressivement et naturellement (sans puiser dans les réserves) le rendement obligataire des fonds en euros. Ce qui est capital pour collecter et ne plus être en moins-values latentes. Le contexte est propice, avant le léger repli attendu des taux. « Ils ont trois à six mois pour se constituer des réserves pour investir sur le marché obligataire », explique Benoist Lombard, président de Maison Laplace, le family office de Crystal.

  • Consultez l'article dans son intégralité : lefigaro.fr
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