Placements : que faire avant les vacances ?
«31 décembre, 30 juin… ce sont des dates de bilan naturel, mais il faut regarder continuellement où on en est, et vérifier le triptyque magique : horizon de gestion, appétence au risque, et diversification, sur laquelle repose toute bonne gestion», rappelle Benoist Lombard, président de Maison Laplace, et invité du «Grand rendez-vous de l’épargne».
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-> Article rédigé par Quentin Bas Lorant, Nicolas Sandanassamy
Pris en étau entre l'explosion de la dette publique, une instabilité politique chronique et des menaces fiscales récurrentes, les épargnants français n'ont jamais été aussi inquiets. Leur réflexe : chercher refuge dans l'assurance-vie luxembourgeoise, longtemps réservée aux grandes fortunes mais désormais en pleine démocratisation.
Entrepreneurs et ménages fortunés prennent d'assaut les cabinets de conseil en gestion de patrimoine pour anticiper le choc fiscal qui s'annonce dans le budget 2026.
Anticiper dans ce domaine est essentiel. Dès 30 ans, on peut réfléchir à des placements à long terme. À 40 ans, l'assurance-vie et le PEA permettent de mixer sécurité et performance. À partir de 50 ans, c'est le moment d'appuyer sur l'accélérateur.
Le secteur des CGP se caractérise par son dynamisme et sa capacité d'adaptation, comme l'a souligné Benoist Lombard, président de Maison Laplace, lors de sa discussion sur Smart Patrimoine.
L'assurance-vie reste sans contexte la meilleure enveloppe patrimoniale pour faire fructifier plusieurs centaines de milliers d'euros tout en amortissant sa prise de risque dans la durée. La double tension des marchés des taux et des actions brouille les perspectives mais ménage également plusieurs opportunités.
Réservés aux particuliers fortunés et avertis, ils permettent de ciseler les contours patrimoniaux de l'enveloppe assurance-vie. Explications.