En l’absence de testament, la loi détermine un ordre de priorité pour la transmission de votre patrimoine : vos héritiers sont classés en fonction des liens de parenté. Ce classement s’exprime en ordre, puis à l’intérieur de chaque ordre ce classement s’exprime en degré. La présence d’un héritier dans un ordre exclut les héritiers de l’ordre suivant.
Au premier ordre se trouvent les descendants directs, à savoir les enfants (1er degré), puis les petits enfants (2e degré), et leurs héritiers (…).
Puis l’ordre de succession (le 2e ordre) passe aux ascendants (directs, collatéraux, ordinaires), l’échelon le plus éloigné étant constitué par les oncles et tantes et les cousines et cousines.
L’existence d’un conjoint modifie ce classement et la quote-part des héritiers dans la succession :
Par exemple :
Les règles de succession sont complexes, et dépendent de votre situation familiale. Ainsi, la part dévolue à chaque héritier dépend du nombre d’héritiers présents selon l’ordre et selon le degré. Il dépend également des éventuelles donations reçues.
À noter : Un testament permet de déterminer qui héritera de vos biens, sans tenir compte des liens de parentés. Les droits de succession seront néanmoins déterminés selon les liens qui vous relient. De plus, il existe la réserve héréditaire, c’est-à-dire la part qui revient obligatoirement à vos enfants. Elle est déterminée en fonction du nombre d’enfants. Si vous avez un seul enfant, la réserve héréditaire s’élève à la moitié du patrimoine, pour deux enfants, ce sont les deux tiers… Faute de descendants, votre époux (se) devient alors le seul héritier réservataire et bénéficie au minimum du quart de la succession.
Les taux de taxation et l’abattement dépendent du lien de parenté avec le défunt et du montant du patrimoine successoral. Le principe : plus les liens de parenté avec le défunt sont éloignés, plus les droits de succession sont élevés.
Donation, testament, assurance vie… de nombreux outils permettent d’organiser la transmission de votre patrimoine, notamment pour alléger les droits de succession de vos héritiers ou encore pour apporter à un proche un soutien financier plus important que ne le permettent les règles successorales. Par exemple, dans le cadre d’une assurance-vie, les capitaux n’entrent pas dans l’actif successoral, et peuvent être transmis aux personnes de votre choix. Chacune d’entre-elles pourra percevoir jusqu’à 152.500 euros sans fiscalité.
Après avoir fortement chuté début avril, suite aux annonces protectionnistes de la nouvelle administration américaine, les marchés financiers mondiaux ont entamé un rebond significatif, portés par l'espoir de désescalade qui semble se dessiner.
Les objectifs qu’un client peut avoir lorsqu’il s’adresse à son conseiller en gestion de patrimoine sont nombreux, mais la recherche d’économies fiscales immédiates ou à venir occupe généralement une place centrale. Cela peut concerner la maitrise de sa fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), mais également l’anticipation de la transmission de son patrimoine dans le but de réduire les droits de mutation à titre gratuit (DMTG).
En France, la transmission des entreprises familiales demeure un enjeu stratégique d’un point de vue économique, mais également patrimonial. À ce titre, il existe plusieurs dispositifs permettant la transmission de ces entreprises, dont le plus connu est le Pacte Dutreil.
La prévoyance constitue pour le dirigeant d’entreprise le socle du développement d’une stratégie patrimoniale durable. En bâtissant de solides fondations en matière de protection du revenu, de la cellule familiale et de l’outil professionnel, on apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.
Attribuée à Léonard de Vinci, cette citation s'inscrit pleinement dans l'esprit d’innovation et d'anticipation qui caractérisaient la démarche du maître de la Renaissance, tant dans l'art que dans la science.
La fiscalité est une composante du contrat social, liant l'État et les citoyens par un mécanisme de solidarité. Elle constitue l’un des fondements de l'État-providence, en assurant le financement de services publics essentiels tels que la santé, l’éducation, la sécurité et les infrastructures. L’impôt est ainsi le moyen par lequel la collectivité se dote des ressources nécessaires à la réalisation du bien commun.