Benoist Lombard, à la tête de Laplace, la division gestion privée de Crystal, participe activement à la reconfiguration du paysage de la gestion patrimoniale. Habitué des plateaux télé, il ne perd pas une occasion pour promouvoir la profession de CGP.
S'il est un groupe au cœur de l’actualité des gestionnaires patrimoniaux, c’est bien Crystal, qui continue de multiplier les acquisitions, y compris de très grande taille, avec le rachat de Primonial. Et tel l’arroseur arrosé, le même Crystal vient à son tour de changer d’actionnaire majoritaire avec l’entrée de la banque américaine Goldman Sachs. Autant d’opérations que Benoist Lombard, directeur général adjoint de Crystal et à la tête de la division de gestion privée dénommée Maison Laplace, supervise de près. Ce Vendéen, amoureux de la mer et fan de régates, est aujourd’hui en première ligne pour participer à cette grande aventure entrepreneuriale en passe de faire évoluer en profondeur le paysage français, mais aussi international, de la gestion patrimoniale.
Benoist Lombard est tombé dans cet univers «tout petit » . Après un diplôme de notaire qui ne l’inspirait pas vraiment (il n’a jamais exercé), il s’est très vite tourné vers la gestion de patrimoine, puis la gestion privée. D’abord en lançant Witam, société de gestion et family office, puis Zenith AM, spécialisé ment dans l’accompagnement patrimonial pour des patrimoines aisés. Surtout, il s’est très vite engagé pour le développement et la reconnaissance de la profession de conseiller en gestion de patrimoine (CGP), en dirigeant de 2013 jusqu’en 2019 la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP), l’une des principales associations professionnelles du secteur. Il en reste aujourd’hui advisor, alors qu’il est parallèlement président de l’UCGP, qui s’attache à défendre les intérêts de la profession.
La transmission est d’ailleurs l’un des credo favoris de ce père de deux enfants. Il a notamment été pigiste aux Echos sur des sujets patrimoniaux et il participe régulièrement aux émissions télé de BFM Business et B Smart. Il est en parallèle professeur à Sup de Co Paris, où il enseigne l’ingénierie patrimoniale. «J’aime l’information et la formation. Cela me prend beaucoup de temps, mais cela ne me gêne pas vraiment » , assure l’intéressé.
Aujourd’hui, il est aussi bien occupé avec le développement de Crystal, de Laplace et Maison Laplace, le family office du groupe. Compte tenu de toutes les récentes acquisitions, pas moins de 450 ingénieurs patrimoniaux (sur un total de 1000 personnes) sont dorénavant aux manettes pour répondre aux demandes de la clientèle. Grâce à l’arrivée de Goldman Sachs, Crystal va pouvoir asseoir ses ambitions européennes et accélérer sa croissance. «C’est une excellente nouvelle pour nous et pour la profession de CGP, dont la part de marché dans l’univers de la gestion patrimoniale n’atteint encore que 7% en France » , ajoute-t-il, regrettant au passage qu’il n’y ait pas plus de femmes dans le métier. Le navigateur, copropriétaire d’un bateau en bois ayant participé aux jeux Olympiques de 1928, s’attelle ainsi à écrire une nouvelle page d’une histoire qui a le vent en poupe !
Article Challenges, publié le 1er octobre 2024
Rédigé par Pascale Besses-Boumard
Entrepreneurs et ménages fortunés prennent d'assaut les cabinets de conseil en gestion de patrimoine pour anticiper le choc fiscal qui s'annonce dans le budget 2026.
Anticiper dans ce domaine est essentiel. Dès 30 ans, on peut réfléchir à des placements à long terme. À 40 ans, l'assurance-vie et le PEA permettent de mixer sécurité et performance. À partir de 50 ans, c'est le moment d'appuyer sur l'accélérateur.
Le secteur des CGP se caractérise par son dynamisme et sa capacité d'adaptation, comme l'a souligné Benoist Lombard, président de Maison Laplace, lors de sa discussion sur Smart Patrimoine.
L'assurance-vie reste sans contexte la meilleure enveloppe patrimoniale pour faire fructifier plusieurs centaines de milliers d'euros tout en amortissant sa prise de risque dans la durée. La double tension des marchés des taux et des actions brouille les perspectives mais ménage également plusieurs opportunités.
Réservés aux particuliers fortunés et avertis, ils permettent de ciseler les contours patrimoniaux de l'enveloppe assurance-vie. Explications.
Apport obligatoire, taux d'endettement limité... Les banques sont exigeantes vis-à-vis des investisseurs. Voici comment séduire son banquier.