Le taux marginal d’imposition (ou TMI) correspond au taux auquel est imposée la tranche la plus élevée d’un revenu. Il est important de connaître ce montant pour adapter au mieux sa stratégie patrimoniale. En effet, chaque revenu complémentaire sera taxé à ce taux. Il est même possible de basculer dans une tranche supérieure. Il est donc primordial d’en tenir compte.
Attention, il ne faut pas confondre taux marginal d’imposition et taux moyen d’imposition. Le taux moyen d’imposition désigne le pourcentage que représente l’impôt par rapport au revenu imposable du contribuable. L’impôt est calculé selon un barème progressif qui est composé de plusieurs tranches d’imposition. Voici le barème progressif de l’impôt applicable aux revenus de 2023 :
Pour savoir quel est le taux marginal d’imposition, il est donc nécessaire de déterminer dans quelle tranche de revenu se situe un foyer fiscal. Avant toute chose, le nombre de parts du foyer fiscal doit être déterminé. En effet, le revenu net imposable doit être divisé par celui-ci. Voici les règles de base :
Il faut ensuite prendre en compte les enfants à charge. Le calcul des parts fiscales est le suivant :
À savoir : les enfants à charge peuvent être des enfants légitimes, naturels, adoptifs et/ou recueillis au cours de leur minorité par le foyer. Attention, en cas de garde alternée, le nombre de parts fiscales n’est pas le même.
Le montant du revenu imposable est divisé par le nombre de parts du foyer fiscal. Il reste alors à observer le taux marginal d’imposition correspondant à la dernière tranche.
Pour un célibataire, le quotient familial est d'une part. Premièrement, il doit donc effectuer l’opération : 52.000 €/1 = 52.000 €. Il se situe donc dans la tranche allant de 28.798 à 82.341 euros avec un taux marginal d’imposition de 30 %.
Ce foyer fiscal dispose de 2 parts (couple). Le revenu net imposable de 74.000 € se divise donc par 2 = 37.000 €. Ce foyer fiscal se situe donc dans la tranche allant de 28.798 à 82.341 euros avec un taux marginal d’imposition de 30 %.
Attention, dans cet article, les éventuels crédits ou réductions d’impôt pouvant s’appliquer à une situation spécifique ne sont pas pris en compte.
En France, la quasi-totalité des régimes obligatoires de retraite (de base et complémentaires) repose sur un système par répartition, dans lequel les cotisations des actifs financent directement les pensions versées aux retraités. La solidarité intergénérationnelle est le pilier du financement de nos retraites : la génération active cotise aujourd’hui pour financer les pensionnés, en s’appuyant sur le principe d’un contrat social où, demain, nos propres enfants feront de même.
Dans le cadre de la préparation à la retraite, il est essentiel de bien choisir les produits d'épargne qui permettront de constituer un capital pour l’avenir. Parmi les options populaires en France, le Plan d'Épargne Retraite (PER) individuel et l'assurance-vie se distinguent comme des solutions privilégiées. Bien que ces deux instruments d’épargne aient pour objectif de préparer l’avenir financier, leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs modes de fonctionnement diffèrent sensiblement.
Les véhicules d’investissement à long terme bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse visant à encourager l’épargne et l’investissement sur une durée étendue. Ces différents véhicules, à savoir le Plan d’Épargne Retraite (PER), les contrats d’assurance-vie et de capitalisation ainsi que les Plan d’Épargne en Actions (PEA), présentent un intérêt indéniable à capitaliser pour constituer à long terme des revenus complémentaires. À ce titre, chaque enveloppe dispose d’un cadre fiscal spécifique et distinct.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent une solution d’investissement pour profiter des opportunités du marché immobilier tout en étant un véhicule particulièrement agile et adapté à chaque stratégie patrimoniale. Depuis quelques mois, un mouvement stratégique s’est affirmé en matière de SCPI : la diversification géographique à l’échelle européenne. En 2025, cette tendance s’impose.
Les investissements immobiliers ont subi en 2024, le contrecoup de la hausse des taux de 2022. Les entreprises du secteur immobilier cotées en bourse ont connu des ajustements de cours dès 2022. Ces entreprises sont en quelque sorte des indicateurs avancés des évolutions à venir. Où en sont-elles aujourd’hui ?
La fiscalité applicable aux revenus fonciers perçus sur des biens immobiliers loués a historiquement connu une augmentation progressive, notamment lorsque ces biens sont détenus par des personnes physiques résidentes fiscales en France.