L’âge légal de la retraite vient d’être reculé à 64 ans, les épargnants pourront ainsi bénéficier de l’effet capitalisation sur la progression de leurs investissements. De simples calculs financiers permettent de tirer deux enseignements.
En premier lieu, en épargnant 500 EUR par mois dès ses 30 ans, un investisseur peut espérer obtenir un capital de 350 000 EUR si son rendement moyen est de 3 % (taux monétaires en vigueur). C’est davantage que ce qu’il obtiendrait en commençant à épargner à l’âge de 40 ans avec un rendement moyen de 6 %. Commencer à épargner tôt est donc tout aussi important que de rechercher à optimiser la performance de ses investissements.
En second lieu, en investissant avec réussite sur des actifs risqués, l’épargnant peut espérer une meilleure rentabilité. Dans l’hypothèse où il obtiendrait un rendement moyen de 6 %, son capital à terme aurait presque doublé (660 000 EUR) par rapport à la stratégie initiale.
L’éloignement de la ligne d’horizon est donc l’un des plus puissants outils patrimoniaux.
En cas de décès, si rien n’est prévu, les héritiers, les parts d’héritage et les droits de succession sont fixés par la loi. Faut-il anticiper ou subir une transmission ?
La non-indexation à l'inflation du barème de l'impôt sur le revenu, entre 2018 et 2022, génère un surplus d'impôt. Pour 50k€ de revenus taxables, un célibataire paye 4 % d'impôt sur le revenu supplémentaire en 2022.
Les indicateurs clés : évolution des indices actions et obligations
Les fluctuations des économies jouent sur les actifs financiers. En fonction de la position dans le cycle économique, certains actifs sont plus adaptés que d’autres. En 2004, Merrill Lynch a publié une étude sous le titre « Investment Clock » pour proposer un schéma d’investissement sur les grandes classes d’actifs en fonction du cycle économique. Reprenons ses principes et tentons une application à l’environnement actuel.
Les indicateurs clés : évolution des indices actions et obligations
Les dirigeants entre 41 et 60 ans représentaient plus de 60 % des dirigeants de PME en 2017, la majorité de ces personnes se poseront donc, dans les années à venir, la question de la transmission de leur outil professionnel.