Le private equity convoite les spécialistes de l’épargne
Les prises de participation de fonds de capital-investissement dans des acteurs de la gestion de patrimoine se multiplient ces derniers mois. Un appétit justifié par le mouvement de consolidation que connaît actuellement le secteur. Mais des considérations plus stratégiques poussent aussi le private equity à se positionner sur ces distributeurs, alors que les actifs non cotés font leur entrée dans les portefeuilles des épargnants français.
Entrepreneurs et ménages fortunés prennent d'assaut les cabinets de conseil en gestion de patrimoine pour anticiper le choc fiscal qui s'annonce dans le budget 2026.
Anticiper dans ce domaine est essentiel. Dès 30 ans, on peut réfléchir à des placements à long terme. À 40 ans, l'assurance-vie et le PEA permettent de mixer sécurité et performance. À partir de 50 ans, c'est le moment d'appuyer sur l'accélérateur.
Le secteur des CGP se caractérise par son dynamisme et sa capacité d'adaptation, comme l'a souligné Benoist Lombard, président de Maison Laplace, lors de sa discussion sur Smart Patrimoine.
L'assurance-vie reste sans contexte la meilleure enveloppe patrimoniale pour faire fructifier plusieurs centaines de milliers d'euros tout en amortissant sa prise de risque dans la durée. La double tension des marchés des taux et des actions brouille les perspectives mais ménage également plusieurs opportunités.
Réservés aux particuliers fortunés et avertis, ils permettent de ciseler les contours patrimoniaux de l'enveloppe assurance-vie. Explications.
Apport obligatoire, taux d'endettement limité... Les banques sont exigeantes vis-à-vis des investisseurs. Voici comment séduire son banquier.