Livret A plein : où investir ?
Que faire lorsque le plafond de versement de son livret A est presque atteint ? Plusieurs enveloppes permettent de continuer à développer son épargne et commencer à investir.
Comment investir après avoir atteint les limites de son livret A ?
Le Livret A n’est pas le produit le plus adapté pour financer l’achat d’un bien immobilier ou encore préparer sa retraite, par exemple. Pour atteindre ces objectifs, il faut mettre en place une stratégie d’investissement. Mais quels placements choisir ?
Plusieurs critères doivent être pris en compte :
- La liquidité : est-il possible de procéder à un désinvestissement ? Si oui, à quelles conditions ?
- Le rendement potentiel : est-il garanti ? À combien s’élève-t-il ?
- La sensibilité au risque : est-il envisageable de perdre une partie, ou la totalité, du capital investi ?
- L’horizon d’investissement : combien de temps est-il possible d’immobiliser l’épargne afin de la laisser fructifier ?
En plus de ces éléments, il faut aussi être vigilant sur deux points. Le premier est de s’intéresser et de comprendre les placements proposés. Le second porte sur la nécessité de diversifier ses investissements, de manière à diluer les risques inhérents à un seul placement, ou secteur d'activité ou zone géographique. Il ne faut pas hésiter à diversifier les classes d’actifs, en investissant par exemple en immobilier, obligations, actions, private equity…
Enfin, si l’on ne dispose pas d’un capital de départ important mais plutôt d’une capacité d’épargne régulière, les « versements programmés » sont parfaitement adaptés. Il s’agit d’investir de manière récurrente une même somme. Cela contraint à une véritable discipline de dépenses et d’épargne, tout en permettant de lisser ses investissements sur la durée et d’atténuer ainsi les soubresauts et les fluctuations que pourraient rencontrer ses placements.
Il existe plusieurs options d’investissement, en voici quelques exemples :
L’assurance-vie pour se constituer un capital à long terme
L’épargne constituée sur un contrat d’assurance-vie est disponible à tout moment, elle peut être récupérée en une ou plusieurs fois, ou encore sous forme de rente. Les plus-values du contrat d'assurance-vie bénéficient d’une fiscalité avantageuse à partir de la huitième année de détention.
En fonction de son profil d’investisseur, il est possible de se tourner vers des fonds en euros garantis mais peu rémunérateurs, ou vers des unités de compte. Ces dernières présentent plus de risques, mais bénéficient d’un meilleur potentiel de performance. Elles peuvent être notamment investies sur les marchés actions ou sur de l’immobilier.
Le Plan d’épargne en actions (PEA)
Les actions ou les fonds investis en actions européennes sont accessibles au PEA. Les plus-values sont soumises à une taxation réduite dès la cinquième année du contrat. Les actions présentent un risque de perte en capital.
Le Plan d’épargne retraite (PER) pour compléter ses revenus à la retraite
Comme son nom l’indique, le Plan Épargne Retraite est destiné à se constituer une épargne qui pourra compléter la pension de retraite. Le capital est débloqué à la fin de la carrière professionnelle, sauf dans certains cas, comme l’achat de la résidence principale. Un de ses principaux avantages est de pouvoir déduire les versements de ses revenus imposables (dans certaines limites).
L’immobilier pour profiter d'être financé à crédit
Le remboursement est assuré par les loyers perçus ainsi que par sa capacité d’épargne. Attention, il ne faut pas tenir compte exclusivement des revenus provenant des loyers, compte tenu de leur caractère aléatoire, pour faire face à ses obligations de remboursement.
Maison, appartement, mais aussi pour les plus petits budgets, garages, box, places de parking sont des placements possibles. Autre choix : investir en immobilier indirectement en souscrivant des parts de SCPI (Société civile de Placement Immobilier). Il s’agit d’acquérir des parts de ces sociétés qui vont acheter et gérer des biens à sa place. Pas de contraintes quotidiennes donc, et un investissement possible à partir de quelques centaines d’euros.
La réussite d’une entreprise repose nécessairement sur un ensemble de facteurs économiques et conjoncturels, qui ne suffisent pas à eux seuls à assurer le développement de la société. Le dénominateur commun à la croissance d’une entreprise est par essence l’Humain, et plus particulièrement les « hommes-clés » que l’on retrouve derrière chaque projet entrepreneurial.
Avec une dette publique dépassant 115 % du PIB et un déficit persistant de 5,4 %, la France traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le projet de loi de finances pour 2026, tel que présenté en Conseil des Ministres le 14 octobre 2025 envisage d’instaurer de nouvelles impositions et la suppression ou modification de certaines mesures fiscales.
En France, près de 37 000 transmissions ont été enregistrées en 2024 et la vague de départs à la retraite des dirigeants va se renforcer : sur la décennie à venir, environ 500 000 entreprises vont être transmises. La préparation de cette transmission est le gage de la pérennité de l’entreprise.
Créer une entreprise, la faire grandir, la céder ou la transmettre : derrière ces mots se cache une aventure humaine et économique, jalonnée de choix déterminants. À chaque étape, le dirigeant se retrouve face à des décisions qui engagent son avenir, celui de son entreprise et de sa famille. Et dans ce parcours, une certitude s’impose : l’accompagnement n’est pas une option, mais un levier de réussite.
Il y a des idées qui reviennent régulièrement dans le débat public, portées par la promesse d’une « justice fiscale » et d’un monde meilleur. La taxe Zucman, impôt plancher sur la fortune (IPF) de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, en est l’exemple parfait. Mais, derrière la façade a priori séduisante de la lutte contre les inégalités, cette mesure relève surtout d’une démagogie fiscale qui ignore la réalité économique, juridique et même… mathématique.