Véritable couteau suisse de l’épargne, l’assurance-vie permet notamment de se constituer ou de développer son patrimoine. Pour cela, il convient de définir une allocation d’actifs qui va permettre de répondre aux attentes et profils des investisseurs tant au niveau de la recherche de performance que de la prise de risque.
En matière d’investissement, la diversification est une notion clé et consiste à répartir son investissement sur différentes classes d’actifs. Dans un contrat d’assurance-vie, cela peut être mis en place via la sélection des supports d’investissements, grâce aux choix des unités de compte et/ou les différents modes de gestion. Cette allocation nécessite que les supports choisis correspondent notamment au profil de risque de l’investisseur et à son horizon d’investissement.
D’ailleurs, grâce aux unités de compte, l’assurance-vie permet désormais de faire du sur mesure. Conséquence : fin 2021, les unités de compte représentaient près de 35 % de la collecte selon France Assureur, alors qu’en 2010, ce taux était d’environ 13 % seulement.
Les unités de compte permettent d’investir sur tous les marchés financiers via des fonds en actions ou en obligations ou des ETF mais également sur des supports immobiliers, comme les SCPI ou OPCI, et depuis peu, sur une nouvelle classe d’actifs en plein développement, le Private Equity. Les perspectives de performance des unités de compte sont plus importantes que celles du fonds en euros, mais l’investisseur doit accepter en contrepartie un risque de perte en capital.
Les fonds actions offrent un potentiel de performance important à moyen et long terme. En revanche, ils présentent également un risque élevé. Sur les marchés actions, il y a deux modes de gestion majoritaires : la gestion value et la gestion growth.
La gestion « value » vise à sélectionner des sociétés sous-évaluées par le marché et qui selon le gérant offrent un potentiel de revalorisation.
À l’opposé, la gestion « growth » se focalise sur les « valeurs de croissance », c’est-à-dire les entreprises ayant une croissance visible et dont les bénéfices augmentent indépendamment du cycle économique. Leur valorisation se situe souvent au-dessus de la moyenne du marché, mais le potentiel de croissance espéré est censé compenser cela.
Comme leur nom l’indique, ils sont composés essentiellement d’obligations. Investir dans un fonds obligataire permet de se positionner sur un large panel d’obligations d’États et/ou d’entreprises, aux maturités et taux d’intérêt variés. Cette caractéristique de diversification permet d’optimiser le couple rendement/risque.
Les fonds obligataires, moins risqués que les fonds actions, affichent aussi bien souvent des rendements moins élevés. Cependant, certains fonds obligataires à haut rendement, high-yield, peuvent présenter une espérance de rendement élevé, mais comportent en contrepartie un risque plus important.
Ils sont complémentaires sur le long terme aux fonds en euros, car ils offrent un couple rendement/risque intéressant. Dans un contrat d’assurance-vie, il est possible d’investir dans l’immobilier via des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), ou des OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier).
Les produits structurés sont conçus pour permettre de dynamiser l’épargne tout en permettant d’assurer une protection du capital. En effet, ces instruments financiers permettent de bénéficier d’un potentiel de rendement lié à la performance d’un actif sous-jacent (actions, indices, fonds, paniers…), tout en assurant une protection partielle ou totale du capital à l’échéance.
Il permet d’investir dans le capital de sociétés non cotées. C'est donc une classe d’actifs intéressante, car elle est décorrélée des marchés actions.
À noter : si le risque est également important, les rendements peuvent l’être également.
Afin de construire la meilleure allocation dans le cadre de votre contrat d’assurance-vie, pensez à vous faire accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine.