10 juillet 2023

PRENEZ SOIN DE VOTRE FAMILLE DURANT VOTRE EXPATRIATION

Un projet d’expatriation revêt par nature, une certaine complexité, une part de risque, d’aventure.

L’obtention d’un visa, l’inscription des enfants dans une bonne école, le choix d’un logement confortable, sont des éléments déterminants dans la réussite d’un séjour de longue durée à l’étranger.

Parmi les nombreux facteurs qui conditionnent le succès d’un projet de mobilité internationale, la protection familiale est l’un des éléments clés qui permet de sécuriser et de pérenniser le séjour à l’étranger.

Avant de façonner son projet d’expatriation, il convient donc de construire des fondations solides dont la santé et la prévoyance font partie intégrante.



Depuis la crise du COVID, on constate une prise de conscience accrue des expatriés face aux enjeux sanitaires, accordant désormais une importance toute particulière à leur complémentaire santé ou à leur contrat de prévoyance.

Vivre à l’étranger, c’est en effet se confronter souvent à des systèmes de santé très différents du système français, parfois moins protecteurs, plus coûteux, avec des soins qui peuvent se chiffrer en dizaines de milliers voire en centaines de milliers d’euros dans certains pays.

Le choix d’une complémentaire santé doit donc se faire en tenant compte de multiples facteurs : le pays de résidence, les besoins de la famille en matière de remboursements, la durée théorique de l’expatriation, les couvertures mises en place par l’employeur au profit de ses salariés…

La crise du COVID 19 a par ailleurs mis en lumière certaines insuffisances dans les contrats d’assurances (la couverture en cas d’épidémies en particulier, la prise en charge des tests ou des traitements consécutifs à cette épidémie). La majeure partie des assureurs a donc pris en compte cette nouvelle donne pour moderniser leurs contrats et adapter leurs propositions d’assurances.

La possibilité de bénéficier de consultations à distance (télémédecine) a par exemple été étendue pour faire face aux restrictions de déplacement imposées durant la crise, de même que les garanties liées au rapatriement ou aux hospitalisations prolongées consécutives au COVID 19.

Au-delà du remboursement des soins courants et de l’hospitalisation, ce sont d’autres garanties ou options qui peuvent venir se greffer au sein du contrat d’assurance santé internationale pour couvrir certains risques particuliers : c’est le cas des couvertures spécifiques liées à la maternité, ainsi qu’aux postes optique et dentaire.

On peut également évoquer les garanties d’assistance telle que l’assurance rapatriement, qui prend en charge votre retour à domicile ou dans un établissement hospitalier pour y être soigné, ou encore la prévoyance qui garantit le versement d’un capital au conjoint ou aux bénéficiaires désignés en cas de décès. 

Le monde de l’assurance santé internationale est en pleine mutation et doit s’adapter face aux crises sanitaires, aux nouvelles habitudes de consommation (digital nomads), ainsi qu’aux évolutions technologiques (digitalisation, IA).

Pour autant, c’est bien l’humain qui reste au cœur des préoccupations. Rien ne remplacera le fait de bénéficier d’un interlocuteur dédié, en proximité, qui pourra comprendre vos problématiques et vos besoins.

Vous pourrez ainsi choisir les niveaux de protection qui vous sécurisent, votre famille et vous et qui garantiront la pérennité de votre projet de vie à l’international.

Julien Male

Directeur Général Adjoint

Lire aussi
 
29 mars 2024

Dirigeant d'entreprise : Êtes-vous prévoyant ?

La prévoyance constitue pour le dirigeant d'entreprise le socle du développement d'une stratégie patrimoniale durable. En établissant des fondations solides en matière de protection du revenu de la cellule familiale et de l'outil professionnel, cela apporte au dirigeant les niveaux de sécurité et de sérénité nécessaires pour lui permettre de développer ses projets.

22 mars 2024

La Fed donne rendez-vous aux marchés ; Pendant ce temps sur le Vieux Continent...

La conférence de presse de la Réserve Fédérale américaine qui s’est tenue hier soir a débouché sur un statu quo sur les taux directeurs. Une décision largement anticipée par les intervenants de marché, dont l’attention s’est concentrée sur les perspectives de baisse des taux de référence pour le reste de l’année 2024 et pour 2025. Les attentes concernant l’inflation n’ont pas été modifiées de façon significative par les membres du FOMC, et ce malgré une résilience plus marquée que prévue de la croissance.

29 février 2024

Optimisation des flux en Private Equity

Un fonds d’investissement accompagne la croissance d’entreprises suivant une stratégie et un calendrier déterminés. La somme des appels et des distributions, année par année, définit la courbe de trésorerie ou cash flows nets de l’investisseur dont l’aspect évoque un « J ». Se pose alors la question de nombreux investisseurs dans une période de taux forts : que faire des montants non appelés et comment optimiser les distributions ?

23 février 2024

Les banques centrales restent à la manœuvre ; Les résultats à la rescousse

Le taux d’emprunt à 10 ans aux États-Unis a connu un nouveau rebond cette semaine à 4,30% alors que la Fed a réitéré sa volonté de ne pas vouloir se précipiter pour baisser ses taux directeurs. Bien que les progrès constatés sur les fronts de l’inflation et de l’emploi restent encourageants, les membres de la Réserve Fédérale affichent une prudence compréhensible à l’idée d’une détente trop rapide des conditions de financement. Un mouvement trop rapide ou trop prononcé pourrait en effet relancer la spirale inflationniste, balayant ainsi tout ou partie des efforts réalisés jusqu’ici.

19 février 2024

Mais que se passe-t-il sur les 10 ans américain ? ; L'Europe aperçoit-elle une lumière au bout du tunnel ?

Moins évidente à appréhender que celle du marché actions, la dynamique actuellement à l’œuvre sur le marché obligataire américain offre un regard sur les défis auxquels la première économie mondiale doit faire face. Le fait que l’indice S&P 500 vienne d’inscrire de nouveaux records historiques en franchissant le seuil symbolique des 5000 points laisse à penser que les investisseurs sont confiants dans l’avenir des entreprises outre Atlantique. Mais pourquoi ne retrouve-t-on donc pas cette dynamique sur le marché obligataire ?

2 février 2024

Jerome Powell corrige la copie des opérateurs ; La zone évite la récession !

Les semaines se suivent… et se ressemblent dans les salles de marchés, alors que les derniers jours ont été marqués par une volatilité persistante en lien avec les préoccupations croissantes liées à l'inflation. Les investisseurs ont en effet réagi aux indicateurs économiques, notamment aux chiffres de l'emploi aux États-Unis, qui ont dépassé les attentes… ce qui a pu également alimenter les craintes d'une politique monétaire plus stricte.