21 juin 2023

Faut-il tuer le PER ?

Ces derniers mois, on pourrait même dire ces dernières années, le sujet de la retraite a été sous les feux de la rampe. C’est peu dire que le sujet cristallise les tensions sociales dans notre pays. On peut pourtant débattre autour des projections du COR sur le montant des déficits actuels et à venir, les faits sont têtus, les Français ont l’une des espérances de vie les plus élevées et sont parmi les plus jeunes retraités d’Europe.

Peut-on encore tout miser sur les régimes obligatoires pour se constituer une retraite ?

« La réponse est en partie dans la question, on ne peut évidemment pas opposer notre système solidaire basé sur la répartition, à un effort de capitalisation individuel de plus en plus indispensable pour maintenir son train de vie au moment du départ à la retraite » explique Julien Male, Directeur Général Adjoint de Laplace en charge de la protection sociale. 

Cette conclusion que la capitalisation et la répartition doivent faire bloc pour permettre aux français de financer leur retraite ne date pas d’hier. Les indépendants furent les premiers à bénéficier d’un système fiscalement optimisé pour préparer leur retraite en 1994 au travers de la loi Madelin, avant que la réforme Fillon ne vienne compléter ce dispositif en l’étendant aux salariés avec la mise en place du PERP dès 2003.

20 ans après, la réussite toute relative de ces dispositifs d’épargne dédiés à la retraite a donné naissance au Plan d’Épargne Retraite (PER) en 2019 au moment de la loi Pacte. 

Les doléances des épargnants semblent avoir été entendues : bénéficier d’un dispositif d’épargne plus simple, plus souple et qui conserverait les avantages fiscaux de ses prédécesseurs. Pour Julien Male « le PER coche aujourd’hui toutes ces cases en permettant aux épargnants de récupérer leur capital au moment du départ à la retraite, de bénéficier d’un environnement d’investissement plus large qu’auparavant, et d’une fiscalité en cas de décès qui se rapproche de celle des contrats d’assurance-vie. » 

Si le PER individuel est une solution pertinente pour constituer des revenus complémentaires, il faut noter que ses compartiments dédiés à l’épargne salariale et aux versements obligatoires de l’employeur (ex-article 83 retraite) doivent retenir également toute l’attention des épargnants.Le PERECO en particulier, peut accueillir les versements issus des sommes versées par l’entreprise liées à l’Intéressement et à la Participation, et garantit une exonération d’impôt sur le revenu au moment de la récupération du capital, ce qui en fait l’une des niches fiscales les plus efficaces du moment. 

Certains tentent encore d’opposer le PER à l’Assurance-Vie. Des différences subsistent entre les deux dispositifs, en particulier au niveau fiscal pendant et après la période de capitalisation. 

Chacune des deux enveloppes comporte des avantages et certaines contraintes, l’assurance-vie conservant une souplesse plus importante durant la phase de capitalisation (possibilité de récupérer les fonds avant la retraite) mais ne permettant pas de bénéficier de l’effet de levier de la déduction fiscale des cotisations permise par le PER. On préfèrera donc orienter son choix en fonction de sa situation fiscale et familiale, ou encore mieux, les associer pour optimiser sa stratégie. 

D’autres solutions permettent de se constituer des revenus complémentaires en maitrisant sa fiscalité.

La détention d’une partie de ses actifs au sein d’une société peut faire sens puisqu’elle permet de capitaliser dans un cadre fiscal qui s’est nettement amélioré ces dernières années et considéré, à juste titre, comme favorable aux investissements. On pourra par exemple loger au sein de cette société des actifs adossés à des sous-jacents immobiliers (SCPI, OPCI) ou investis dans l’économie réelle (investissements non cotés, Private Equity) et bénéficier d’un taux d’imposition à 15% jusqu’à 42 500 € de bénéfices. En allant un cran plus loin dans l’ingénierie, il sera même possible de réduire drastiquement la fiscalité relative à la distribution de dividendes pour récupérer les sommes investies afin de compléter sa retraite.

La thématique de la retraite ne concerne pas que la France, même si l’actualité tend parfois à nous démontrer le contraire.

Pour preuve depuis 2022, il est désormais possible (en théorie) de souscrire au PEPP (Pan European Personnal Pension Product). Ce plan d’épargne privé européen a pour objectif de permettre aux citoyens de l’Union européenne de cotiser pour leur retraite en bénéficiant de la portabilité des droits acquis, tout en respectant les règles fiscales propres au fonctionnement des dispositifs de retraite dans chaque pays. Ce dispositif devrait inciter les européens en mobilité à épargner plus pour leur retraite mais tarde à se mettre en place dans la plupart des pays de l’UE. 

« Les solutions existent et sont nombreuses. Cependant l’anticipation et les conseils d’un professionnel constituent les meilleurs alliés pour façonner la stratégie personnalisée de constitution de revenus complémentaires » conclut Julien Male. 

À propos de Laplace

Laplace, une marque du groupe Crystal, est la référence de la gestion privée depuis plus de 30 ans.Présent en France et à l’international, Laplace accompagne ses clients, chefs d’entreprise, professions libérales, groupes familiaux, dans la structuration, l’optimisation et la transmission de leur patrimoine personnel et professionnel, au fil des générations.

Nous mettons à disposition de chaque client un interlocuteur engagé sur la durée et capable de mobiliser l’ensemble des expertises du Groupe (conseil et ingénierie patrimoniale, investissements financier et immobilier, protection sociale, Family Office, mobilité internationale, accompagnement de sportifs professionnels et de majeurs protégés). 

Le groupe Crystal constitue aujourd’hui le premier acteur français de la gestion de patrimoine et de la gestion privée avec plus de 6,8 Mds€ d’actifs conseillés et près de 100 m€ de chiffre d’affaires. Les entités de Crystal qui regroupent les 3 marques : Laplace (dédiée aux clients privés), Zenith IS (dédiée aux professionnels de l’investissement et aux institutionnels) et Kwarxio (notre « fintech »)  rassemblent plus de 380 collaborateurs et 40 implantations au service de plus de 50 000 familles clientes en France et dans le monde. 

Crystal est dirigé par son Président et fondateur Bruno Narchal, son Directeur Général Jean-Maximilien Vancayezeele et ses Directeurs Généraux Délégués Benjamin Brochet et Benoist Lombard. Son capital est détenu par le fondateur, les dirigeants-associés et principaux cadres accompagnés par Seven2 (ex. Apax Partners - via une participation majoritaire de son fonds MidMarket), le Groupe OFI et 123 Investment Managers.

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