La RÉOUVERTURE S’ACCÉLÈRE…
Le 8 janvier prochain, l’Empire du Milieu supprimera l’un des derniers volets de cette, si controversée stratégie, « zéro Covid » … tout sauf anodin pour l’économie chinoise qui aura payé le prix fort de ces restrictions en vigueur tout au long de l’année civile qui se termine.
Les autorités du pays ont en effet annoncé cette semaine la fin de la quarantaine pour l’entrée en Chine à partir du 8 janvier, quelques semaines avant le nouvel an chinois qui débutera le 23 janvier. Une priorité claire est désormais affichée par le pouvoir : remettre l’économie sur la bonne voie dès le début de 2023. La Covid n’en est en revanche plus vraiment une, puisque les autorités ont même procédé au déclassement de la maladie du Covid-19 de la catégorie A à la catégorie B, laquelle permettait d’instaurer les mesures de fermeture des villes et de restrictions notables ! Le changement de politique est pour le moins rapide, alors que nombre d’observateurs tablaient encore, il y a quelques semaines, pour une réouverture progressive au cours du premier semestre. Quel sera l’impact de ce revirement ? La croissance du PIB pourrait finalement dépasser l’objectif de 5 %… bien que la vague de Covid puisse pénaliser l’activité au cours du premier trimestre. Ensuite, l’activité économique sera soutenue, à l’instar de la sortie de crise sanitaire aux États-Unis, par les importantes réserves de liquidités mises de côté par les ménages chinois ces derniers mois. La hausse de la demande en matière première qui devrait découler de cette réouverture rapide sera en revanche de nature à compliquer la gestion des tensions inflationnistes qui sévissent actuellement dans les économies occidentales…

les banquiers centraux toujours à l’œuvre…
L’année se termine comme elle a commencé du côté de Francfort, avec de nouvelles envolées lyriques de membres de la BCE en faveur de politiques monétaires restrictives.
Il faut dire que les stratégies divergent sur le Vieux Continent, entre une Banque centrale engagée dans son combat contre l’inflation et des États qui continuent de mettre en place des mesures d’aides… considérées par les partisans d’orthodoxie monétaire comme étant susceptibles de nourrir la spirale inflationniste. Les États sont engagés dans un combat peut être plus court-termiste, à savoir limiter l’effet de l’augmentation des coûts énergétiques. Selon CM-CIC, les mesures de soutien mises en place représentent d’ores et déjà 4 % du PIB en zone euro !
Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a ainsi de nouveau insisté sur la nécessité de poursuivre le relèvement des taux directeurs en territoire restrictif en Euroland, en raison de la faiblesse des taux réels (taux d’emprunts corrigés de l’inflation) et des risques d’effet de second tour (spirale inflationniste). Les effets récessifs de cette poursuite de relèvement des taux d’intérêt ne semblent pas inquiéter outre mesure le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, pour qui la contraction de l’activité de la zone ne devrait pas être trop marquée… Selon ce dernier, les hausses de taux de 0,50 % telles que celle annoncée courant décembre « pourraient devenir la nouvelle norme à court terme ».

PENDANT CE TEMPS, OUTRE-atlantique…
L’actualité est peu ou prou la même dans les couloirs de la Fed ou ceux de la BCE…
Jerome Powell avait, lui aussi, tenu un discours relativement restrictif lors de sa dernière conférence de presse, rappelant au grand dam des investisseurs que « la hausse des taux n’est nullement terminée ». La nouvelle a immédiatement mis un terme à la tentative de rallye haussier de fin d’année esquissée par les investisseurs depuis la mi-octobre.
Pour autant, les perspectives boursières pour 2023 peuvent laisser espérer un éclaircissement de l’horizon pour les actifs risqués. Malgré les annonces récentes des Banques centrales, le regain de visibilité est synonyme de potentiel de rebond. À cela s’ajoute une intéressante statistique venue de Morgan Stanley concernant l’indice S&P 500 : ce dernier n’a baissé pendant deux années de suite que 4 fois depuis 1928 ! Cela s’est produit à la suite de la Grande Dépression, la Seconde Guerre Mondiale, le choc pétrolier dans les années 1970 et lors de l’éclatement de la bulle internet.
Reste à savoir si le contexte que nous connaissons actuellement sera l’occasion d’inscrire une 5ᵉ itération à ce palmarès, ou si les statistiques seront favorables à un rebond de l’indice phare des marchés américains… que les investisseurs appellent de tous leurs vœux !

Source : WiseAM, société de gestion du groupe Crystal
Crédits images : Arvind Shakya / Adobe Stock
Achevé de rédiger par François Jubin le 29/12/2022
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